Juillet 2019: le temps des vacances nous ceuille enfin!!!Partir en juillet c'est s'assurer une déconnexion directe avec l'école, d'ailleurs depuis deux ans, les enfants quittent les bancs quelques jours avant les autres élèves. Les températures estivales jouent la carte postale...enfilés short, t-shirt et sandales, nous voilà parés pour l'été!! Nous séjournons au Grand Crohot quelques jours, dans notre petit camping bien-aimé "Le Brémontier" (à proximité du bassin d'Arcachon mais côté océan) puis nous descendrons vers Les Hautes Pyrénées. Au programme de ces quelques jours: hamac, balade à vélo, surf, et huîtres...

Cap sur les montagnes!!

Inspirés par les conseils glanés auprès de nos proches, mais sans itinéraire précis, nous cherchons à éviter les étapes du Tour de France et à rejoindre la vallée de l'Aure pour y être tranquilles. Comme nous voyageons avec notre Magik Jumper(un fourgon aménagé des 90's), la logistique est assez simple, il nous faut un petit camping pour faciliter l'autonomie des enfants et assurer le maintien au frais de nos denrées car notre frigo ne tient pas la route tout seul et les températures sont assez hautes en ce début de saison(et ne baisseront pas!).

Nous commençons par cheminer dans la vallée du Louron, qui nous offre ses pentes douces et vertes, en son coeur le village de Loudenvielle fait une excellente étape familiale, bien fournie en activités destinées aussi bien aux enfants qu'aux adultes; les randonnées qui partent du centre sont bien balisées et la prise de hauteur est réjouissante avec la vue sur le lac. Nous choisirons une randonnée guidée avec Caroline, concoctée aux p'tits oignons pour nos petits marcheurs, une merveilleuse expérience truffée d'histoires, d'anecdotes, de belles rencontre avec la faune, la flore et nos compagnons de randonnée (cf le site ci dessous). On s'arrête quand même regarder le Tour qui croise notre chemin, on se prend vite au jeu même si on reste attéré par le nombre de voitures et de motos qui acccompagnent les cyclistes, pas top le bilan carbone autour de cette compétition! Le soir, pour nous récompenser, le sauna, jacuzzi et autres bains à bubulles soignent nos courbatures. Si vous voyagez en fourgon autonome, vous pouvez stationner le long du lac, un très bon spot pour observer les parapentes atterir, et puis si vous avez des enfants ils peuvent jouer sur l'esplanade herbeuse. C'est top mais prisé.

Balades et Randonnées dans les Pyrénées - La Montagne à la Hauteur de Vos Attentes

La Montagne à la Hauteur de Vos Attentes

http://www.randocarline.fr

Cap suivant: la vallée de l'Aure, pour se rapprocher de la réserve naturelle du Néouvielle, un massif superbe qui s'étire entre Gèdre, Barèges et Saint-Lary-Soulan. Le Magik Jumper passe son premier col, celui d'Azet puis il grimpe jusqu'à Aragnouet au camping du Moudang.

Notre campement est à la hauteur de nos espèrances: simple, sans emplacement délimité ni haie, sans réservation, bref il y a toujours de la place, et là, on peut se parker près de la rivière sous les arbres, autant dire que la canicule ne va pas trop se faire sentir. La marmaille vivra les pieds dans l'eau, et les bières resteront fraîches!

La minéralité de Néouvielle conjuguée à la végétation qui s'y accroche est hallucinante, il ne faudrait jamais clore les paupières pour ne perdre aucun détail. Heureusement la beauté du massif s'étire à perte de vue et nous borde le sentier. Nous pourrions vivre nus ici, sortant des touffes herbeuses, nous glissant dans le cristal de l'eau, puis nous assoupissant sous les crochets bienveillants des pins...à ce moment précis le temps s'est suspendu.

Marcher modifie chacun d'entre nous, tout en nous révélant à nos craintes, nos faiblesses, nos impatiences et à nos moments de solitude, nous nous retrouvons du même coup face à notre propre temporalité, notre énergie et nos forces inestimées...c'est assez flagrant avec les enfants, qui se transcendent à chaque randonnée; il ne suffit pas de gravir des sommets, mais juste de cheminer ensemble, de s'échapper assez longtemps dans la nature (au moins quelques heures) pour qu'ils se transforment, se soutiennent, évoquent des idées magnifiques, ils sont à ce moment là "droits dans leur axe", connectés à la nature. Une évidence, un moment parfait. Peut être sont-ils dans cet état bien plus souvent que nous et que c'est juste nous qui redevenont disponibles à ces instants là.

C'est ce que j'aime avec l'idée des vacances: le paysage se fait chef d'orchestre et nous interprétons la partition. Nous prenons le temps de jouer et de goûter les notes.

C'est ce que j'aime avec l'idée de randonnée: il n'y a pas de mauvais chemin, la cacophonie est permise, les dévigations aussi.

Nous quittons la vallée de l'Aure(qui désigne un lieu balayé par le vent, parfait par ces temps de canicule), avec la ferme intention d'y revenir mais en s'immisçant la prochaine fois davantage dans la nature, en randonnant jusqu'à séjourner en refuge, en se débarbouillant dans les rivières, en quittant les aires balisées des campings même si nous les choisissons toujours pour leur simplicité et le charme naturel de leur situation.

Car sans les réverbères, les étoiles deviennent de bien meilleurs repères.

A ce propos, nous filons jusqu'au Pic du Midi de Bigorre...le Magik Jumper n'en finit pas de monter et de traverser les cols (Aspin, Tourmalet..), quant à nous, perchés à 2876m sur ce bout de roches métamorphiques, nous découvrons la première Réserve Internationale de Ciel Etoilé de France labellisé en 2013.

Il s'agit d'un espace dédié à la protection et à la préservation de la qualité de la nuit.Il fallait quand même le savoir car initialement une problématique d’astronomes, la pollution lumineuse n’est plus uniquement une question d’étoiles, elle pointe également des enjeux culturels, environnementaux et économiques. Plus qu’un simple objet d’étude scientifique, le ciel est aujourd’hui valorisé et protégé en tant que patrimoine naturel et culturel!!

pour en savoir plus:

R.I.C.E

La Réserve Internationale de Ciel Etoilé du Pic du Midi (RICE) est un espace dédié à la protection et à la préservation de la qualité de la nuit. Plus de la moitié des Hautes-Pyrénées est ainsi engagée à lutter contre le phénomène de pollution lumineuse.

https://picdumidi.com

Cette belle étape nous bascule vers la dernière vallée que nous découvrirons cet été, celle de Cauterets. Avant de se jeter dans la rivière de Gèdre pour une session canyoning et clôre en beauté notre séjour, nous nous évaderons au Pont d'Espagne, dépasserons le Lac de Gaube pour apercevoir le sommet du Vignemale et se dire qu'on dormira la prochaine fois au pied de cette montagne, en refuge ou en tente, foi d'animal.

La vie était douce dans les Pyrénées, bercée par la gentillesse de ses indigènes et la simplicité des accueils, facilitée par les températures exceptionnelles pour la montagne, enrichississante grâce aux rencontres dans les campings, sources de perspective pour les futures randonnées en refuge!

Chacun de nous en a eu pour son compte: repos, lecture, bains à remous, activités sportives en famille (via ferrata, canyoning...), découvertes de nouveaux paysages, nous sommes revenus gorgés de cette nouvelle aventure...mais dure, très dure fut la reprise!!!Qu'à cela ne tienne, cela donne envie de rester dans la nature (ces réflexions feront l'objet d'un prochain post)

chasse-nuage 

...et bye bye la monotonie!

L'oeil dans le rétro, la Sicile un peu bavarde du mois de juillet 2018 se racontera en 10 photos...

Après 3 semaines à suivre le sillage des volcans fumants, parcourir les reliefs des crèmes glacées, et se tatouer la rétine de beautés architecturales...voici quelques morceaux choisis de notre voyage à 8 mains...

En souvenirs: la tendre morsure du soleil,finallement 37°C c'est assez supportable,les délices locaux du marché  à petits prix (surtout les poissons,les fruits et les légumes), l'extrême gentillesse des Siciliens et leur intérêt naturellement tourné vers les enfants, la conduite sportive sans foi ni loi "à la Sicilienne"(pouet pouet), les plongeons dans les eaux translucides depuis la Scala dei Turchi ou depuis le ponton de Céfalu,les éruptions (surprise!) du Stromboli, les fumerolles de l'Etna et la descente en courant sur ses flancs (attention il faut vider au moins 20 fois ses chaussures des petites roches qui se glissent dedans!), le district de San Berillo à Catane (Art & Fun), la vue imprenable depuis la Rocca de Céfalu sur la vieille ville et les montagnes, le prix des glaces si bas qu'on en déguste tous les jours, l'omniprésence de sacs plastiques et autres détritus sur les plages, au fond de l'eau, suspendus aux branches ou échoués dans les rues, si bien que ça nous a quand même choqué et gâché le paysage, mais la dégustation d'un mais grillé sur la plage suffit à nous enfoncer les doigts de pied dans le sable et à laisser nos esprits vaquer à de possibles améliorations...

chasse-nuage 

...et bye bye la monotonie!

Attendre 6 ans pour y retourner, vendre la maison, se constituer un petit budget, pour emmener au delà de l'horizon nos enfants en Islande.

Partager cette île fumante et glacée qui anime nos passions, mais s'inventer tous les quatre un nouveau voyage.

Passée la découverte hystérique de la neige (en même temps, vivant à Brest, ce n'est pas courant par chez nous), les kids se sont vite adaptés au climat, à l'itinérance quotidienne, aux piques niques en extérieur, aux hotspots, aux expéditions extraordinaires, aux sinuosités de l'asphalte et à l'impétuosité de la terre.

Le climat: du froid certes(jusqu'à -14°C dans le Nord) mais aussi de la clémence, avec peu de vent lors de notre séjour ce qui reste exceptionnel (peut être bien une petite tempête notable à Akureyri mais durant la nuit donc peu bloquante); nous étions aussi assez bien équipés(grâce à la bien pensée technique des 3 couches), c'était essentiel pour ne pas se retrouver humide en cours de journée et dégouter la marmaille. Ils ne se sont d'ailleurs jamais plaint du froid, ni même du vent (à part peut être lors de la balade à cheval mais parce que nous étions statiques). Le grand avantage des îles où qu'elles se situent sur le globe, c'est que le temps peut y tourner très rapidement, offrant plusieurs saisons en une seule journée. Coutumiers du fait, il nous a suffit de patienter, d'observer, de se laisser aller à la rêverie pour que l'éclaircie perce et nous embarque dans son sillage...

L'itinérance quotidienne:il y a quelques années, nous avions visité l'Ouest et le Sud de l'île en van, sans enfants et sur 9 jours. Le projet de cette année était de boucler le tour de l'île en 11 jours en commençant par le Nord. Nous prévoyions des étapes courtes (maximum 180km, exception faite pour la traversée des fjords de l'Est) et changions d'hébergements tous les jours: atterrissage en guesthouses ou cottages réservés en amont, histoire de ne pas passer trop de temps sur les smartphones à trouver où dormir chaque jour et sécuriser les tarifs car c'est très onéreux même en hiver( pour nous 4 :moyenne de 135e /nuit). Les kids ont vite pris le pli de préparer ou déballer leurs sacs de voyage, de découvrir une nouvelle chambre parfois partagée à 4 le temps d'une nuit ou individuelle, de choisir leur couchette chacun leur tour. Dans les guesthouses, ils aimaient bien interagir avec les autres touristes, c'était toujours une bonne occasion de placer un ou deux mots d'anglais.

Les pique-niques hivernaux se sont faits face à des paysages d'exception grâce à nos amis les thermos! Quelle belle invention. Nous préparions le repas le matin avant de partir (des mélanges céréaliers facilement trouvables en Islande, mais que nous avions ramenés de France, pour gagner en budget), et pour accompagnement une soupe et du thé, pâte d'amande et fruits secs. Nous avions prévu deux boîtes de conservation avec compartiments, des couverts, des gobelets réutilisables et nous avions juste à nous installer au cul de la voiture ou sur une roche pour inspirer le touriste. A chaque fois, une voiture stationnée sur l'à-côté de la route en appellait vite une autre! Tantôt le soleil nous invitait à sortir, tantôt nous étions dehors qu'il alignait déjà ses rayons pour nous soutenir.

Les bénéfices des hotspots, ces sources chaudes naturelles ou artificielles, que l'on trouve dans les vallées, à flanc de montagnes, dans les hébergements, dans toutes les piscines qui jalonnent les routes. Si un village n'a pas d'église, il a au moins une piscine. La tête est au frais pendant que le reste du corps fait trempette dans une eau oscillant les 38 à 41°C. Détente assurée, les enfants ont surkiffé que ce soit sous une voûte étoilée ou à l'aube bleutée. Et franchement, même une petite piscine en extérieur à 27°C ça se tente après quelques bouillons à 40°C. Avec Monsieur nous avons testé aussi la cuve à 4°C mais en restant juste 1 ou 2 minutes, c'est bluffant et bon pour l'immunité à condition de ne pas avoir de soucis cardiaque. La seule chose sur laquelle les Islandais ne transigeront pas c'est sur votre propreté: prenez bien soin de vous savonner en entier sans votre maillot avant de faire trempette,le respect ne coûte pas grand chose.

Les expéditions extraordinaires, taillées à la dimension des enfants, ni insurmontables ni trop faciles se sont offertent à nous: de la promenade avec les chevaux islandais depuis la ferme où nous logions, à la balade en raquettes dans le Nord sur les hauteurs d'Akureyri, à la randonnée en crampons sur un glacier près de Skaftafell, où jusqu'à la visite d'une grotte de glace...les kids ont poussé leurs limites, chatouillé leurs craintes, oublié la fatigue et laissez de nombreuses traces dans la neige fraîche! Nous souhaitions leur offrir des activités qui sortaient de leur ordinaire en leur permettant d'appréhender l'hiver, la montagne, l'eau sous ses différents états de manière ludique mais aussi pédagogique. Certes les activités sont très chères, elles rendent possible des chemins que nous ne suivrions pas seuls avec nos enfants, cependant les sites qui bordent la route circulaire sont facilement accessibles, gratuits et déjà magnifiques. Cette balance entre organisation et improvisation s'est donc naturellement équilibrée.

Les sinuosités de l'asphalte nous offraient à chaque virage un nouveau décor, une ambiance différente, une lumière prête à nous cueillir; les kids ont passé du temps à observer le paysage, les animaux se modifier en fonction des reliefs (chevaux, vaches, moutons, oiseaux, rennes sauvages...), noircir leur carnet de dessin, en prendre plein les mirettes et perdre leurs pensées dans les fjords...Nous avons redoublé de vigilance quand la tempête de neige nous forçait à repérer les piquets pour rester sur le droit côté de la route, et puis quelques minutes après c'était déjà fini, on pouvait se détendre à nouveau et profiter d'un nouvel élan musical porteur d'un nouvel horizon. Du Nord au Sud, la neige s'est effacée, révélant les volumes, les couleurs que nous avions foulés 6 ans auparavant...

L'impétuosité de la terre qui a du caractère, qui a soulevé son manteau et découvert ses entrailles pour nous offrir ses ardeurs: geysers, fumerolles, failles, solfatares, cascades gelées, sandar, icebergs, plages de sable noir...Tout est en présence et en puissance sur cette île, nous sommes des témoins silencieux, de passage. Les kids ont pris la mesure de leur expérience lorsqu'ils ont partagé leur voyage avec leurs classes respectives (CM1 et CP)à leur retour de vacances; ils ont été bien inspirés de ramener à leurs professeurs une carte postale, un petit geste qui fait la différence.                  

La réussite de ce voyage en famille tient au fait que nous avons mis l'Islande à la portée des enfants tout en les positionnant face à son incroyable "WILDERNESS", en ne leur infligeant pas de longues distances en voiture, en ne s'obligeant pas à manger dans les restaurants (trop chers et frustrants quand ils ne finissent pas leur plat), en s'octroyant des pauses inspirantes le long du trajet sans rester le nez collé à la carte, en prenant le temps d'être ensemble tous les 4 et de partager cette expérience formidable.

Aussi, le temps nous a grandement aidé (mais ça c'est notre bonne étoile!) le soleil s'est posé sur nos têtes et ne nous a pas lâché, nous sommes passés à travers les tempêtes, sans avoir à déporter notre voyage, même sur la route nous avons été chanceux et prudents, c'est aussi la clé.

Les hébergements étaient surchauffés (merci la géothermie!), du coup les vêtements du jour séchaient très vite pendant la nuit, aussi nous n'avons pas eu à utiliser nos rechanges, nous aurions donc pu partir un peu plus légers.

Spéciale mention sur ce voyage pour le Nord avec le lac MYVATN: époustoufflant sous les épaisseurs de neige,un site très complet avec des formations très différentes(Dimmuborgir, Hverfjall, Namafjall...), c'est le seul endroit où nous avions décidé de rester 2 jours, nous étions seuls sur le site de l'hébergement et nous avons aussi observé des aurores boréales danser dans le ciel. Un bonheur brut. Du reste, les bains de Myvatn n'ont rien à envier à ceux du Blue Lagoon; moins fréquentés, plus naturels,bien plus abordables, encerclés de neige, merveilleusement situés pour contempler le soleil se glisser dans le lac.

La petite frustration du voyage:la zone géothermique de Leirhnjukur au Nord près du lac Myvatn assoupie et disparue sous les profondeurs neigeuses, impossibles de s'y aventurer au delà du cratère Viti, car les marqueurs du sentier étaient cachés, on ne distinguait pas non plus le parking du site, il a fallu monté à pied depuis la station géothermale, une petite victoire en soit pour les kids, mais une fois dans les hauteurs, on a vite été freiné par l'absence de sentier et là bas, mieux vaut ne pas jouer les explorateurs, ça aurait pu être fatal.

La désolation: refaire une randonnée sur le même glacier qu'il y a 6 ans pour se rendre compte de sa disparition.

La surprise: on a découvert les forêts Islandaises, complètement passés à côté 6 années auparavant, on s'est fait happé à coup sûr de trolls et autres elfes.

 voici quelques sites que je vous recommande chaudement:

• pour checker l'état des routes quotidiennement, voir même plusieurs fois par jour

www.road.is

it is the law to wear a seatbelt all the time and no matter where in the car you are seated. Web cameras have been set up on most of the main roads, especially where roads pass over mountains, they are a useful indicator of conditions.

http://www.road.is

• pour randonner en raquette dans le Nord aux environs d'Akureyri, de bien belles personnes qui s'adaptent au rythme de vos enfants
  
  

  Wide Open - Hiking and Snowshoeing in Akureyri, North Iceland
  
  We love hiking and nature Tourism has a huge impact on Iceland as it is increasing very fast. We all play an important roll in taking good care of this place. When we go out hiking or snowshoeing we leave nothing but our footprints. The respect for nature you feel best being submerged in it.
  
  https://wideopen.is

• pour randonner sur un glacier quelques heures ou toute une journée, abandonnez-vous à leur expertise
  
  

  Icelandic Mountain Guides - Your Adventure Expert in Iceland
  
  Selection of Day Tours and Multi-Day Tours. Adventure Tours with Icelandic Mountain Guides. Hiking, Trekking, Ice Caves & Glacier Walks. Book Online.
  
  https://www.mountainguides.is

• pour chasser l'aurore boréale
  
  

  Forsíða Veðurstofu Íslands | Veðurstofa Íslands
  
  Verkfræðingafélag Íslands stendur fyrir alþjóðlegri ráðstefnu um snjóflóðavarnir dagana 3.-5. apríl 2019 á Sigló hóteli á Siglufirði. Tilgangur ráðstefnunnar er að miðla upplýsingum um uppbyggingu ofanflóðavarna á Íslandi síðastliðin 20 ár og kynnast því nýjasta sem er að gerast á sviði ofanflóðavarna annars staðar í heiminum.
  
  https://www.vedur.is

Je vous laisse méditer là-dessus et vous souhaite de beaux voyages...

chasse-nuage 

...et bye bye la monotonie!

Inspirée par le chaleureux livre Comment épater son fils de Raphael Vidaling (chez TANA éditions), je me suis laissée porter par le gâteau "feu de camp aux braises de mashmallows" pour les 3 ans de la Belette...

un gâteau chorus qui fait fondre le coeur des petites filles...

Toujours à quatre mains, de nippes et de broc, un déguisement avec des tissus de récupération et un peu de scotch se réalise en double, la veille pour le lendemain, en 30 minutes à peine...pour sûr, il aurait mérité plus d'application pour rester maintenu sur leurs têtes blondes...mais leur demande était comblée...

Les petits esprits sifflent sur la ville un air fantomatique...houhouhou...houhouhou....

 (merci Valérie pour ta photo)

Trois jours c'est juste un jour de plus que nos fins de semaines habituelles...mais c'est un jour qui fait la différence, celui qui étire le temps, qui permet de vivre encore plus de bons moments, à tous les étages...

Le temps suspendu : décorer les boites à oeufs avec la marmaille, le plaisir de les laisser entrer dans le détail...avant de récolter les plaisirs chocolatés dans le jardin...

Le temps retrouvé : déboucher une bouteille auto-offerte il y a dix ans et cachée dans la cave, méritée après une semaine d'efforts communs aux vendanges 2005, l'unique fois où nous avons travaillé ensemble, l'expérience inédite. Fêter nos quatorze ans d'amour, de complicité, de vivre ensemble à 2, puis à 3 et maintenant à 4...Cette bouteille de 2002 avait presque notre âge mais toute la maturité de notre couple...quelque chose en accord imparfait, toujours en devenir mais rondement savoureux...

Le temps rêvé: pour embarquer vers le front de mer et sa luminosité exceptionnelle...les blancs sablons déroulent leur plage de sable fin...les fesses des petits dans l'eau d'avril et nous les doigts de pieds en éventail... 

Le trésor de ces instants...

chasse-nuage

...et bye-bye la monotonie!

MAMA BELLA ROMA

sous une forte lumière bercée par la fin de l'hiver

nos ciels ronds comme dans un ventre se faisaient le reflet de notre plancher aussi chatoyant que changeant...

un exercice quotidien pour déraidir la nuque, entrer en perspective, et malgré tout se laisser happer par les propagandes rafraichies...

voir Sixtine et se taire

avaler les expressos avec un goût de trop peu

tomber nez à nez avec des orangers

écouter la Place du Peuple chanter

jalouser les terrasses suspendues de verdure

arpenter la ville en petite matinée

s'efforcer de reconstruire par la pensée des siècles d'architecture tombés en déconfiture

s'englacer avec une, deux ou trois boules aussi hautes que le colisée

glisser quelques pas de boogie woogie devant la basilique Saint Pierre

avant la prière du soir, pour lui,

comme une offense délicieuse

vivre Rome comme des gladiatrices

jeter la pièce par dessus l'épaule dans la fontaine de Trevi

et faire le voeu de revenir...

Un carnaval de plus, c'est un défi "tout en carton" à quatre mains, édition 2014 Wall-E pour notre petit robot empathique, sensible et investi dans sa mission de reconquérir notre planète avec de jolies attention...

chasse-nuage

...et bye bye la monotonie

 (Musée du Vatican)

Sentir sa main chaude... l'aider à s'asseoir, à mi-chemin entre une verticalité qui se rarifie et une horizontalité qui se prolonge...l'entourer, l'embrasser, le réchauffer, être présent...jusqu'à sa funeste absence...

chasse-nuage

(Place de Venise, Rome)

D'une année l'autre, me replonger dans mes nuages, ceux dont je contemple la mutation, ceux que je laisse filer, les lucides qui transpercent, les berceurs de coton, les moutonneux cumulés, les vaporeux distillés, les colorés amoureux ou les orageux de toujours...ces nuages-là qui gâtent chaque jour et donnent le ton à ma toile de fond...

Sacré nuage, je reprends la mine et la bonne résolution qui va avec...

Je vous souhaite de grands ciels pour jouer les petits éclairagistes...lumineux instants...

Arbre, 8 janvier 2014, 11h14              Arbre de Judée, 6 janvier 2013, 17h56

chasse-nuage

...et bye bye la monotonie!